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Le travail des enfants est la participation de personnes mineures à des activités à finalité économique. Au niveau international, l’Organisation internationale du travail (OIT) le définit en comparant l’âge à la pénibilité de la tâche. Le travail des enfants fait également référence à toute activité qui les prive de leur enfance. En effet, ce sont des activités qui portent préjudice à la santé physique et mentale des enfants. Cette journée instaurée par l’OIT depuis sa création vise donc à la sensibilisation afin d’éradiquer le fléau.
En ratifiant la convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail, les pays signataires se sont engagés à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants. Cette convention a été la plus rapidement ratifiée de l’histoire de l’OIT depuis sa création en 1919. Malheureusement, force est de constater que cette convention reste encore loin d’atteindre son objectif, en ce sens où ce fléau reste une réalité quotidienne dans de nombreux pays à travers le monde. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT, 2013), 168 millions d’enfants entre 5 et 14 ans travaillent dans le monde. Plus de la moitié d’entre eux seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de stupéfiants, travail dans les mines…)
Education : les enfants travailleurs ne peuvent pas suivre une scolarité normale. Déscolarisés, ils sont privés de leur liberté de choisir leur avenir.
Violences : maltraitances, violences physiques et morales, agression voire exploitation sexuelle, les enfants sont vulnérables et sont exposés à de multiples formes de violences sur leur lieu de travail. Santé : 85 millions d’enfants sont soumis aux pires formes de travail. Les conditions y sont dangereuses pour leur santé : ils peuvent aussi se blesser avec des outils inadaptés à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur développement physique… De plus, les violences sexuelles dont ils peuvent être victimes sont sources de grossesses précoces et de contraction de maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/Sida.
A l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, l’OIT voudrait interpeller tous les gouvernements ayant ratifié ou non la convention relative aux droits des enfants à s’engager activement dans la lutte contre le travail des enfants. Cela devrait passer également par des actions de sensibilisions de diverses manières afin de parvenir à l’abolition définitive de cette pratique déshumanisante à l’égard des enfants.
Source internet
Michel Caboré
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