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L’armée française a annoncé lundi 27 août la mort de Mohamed Ag Almouner, l’un des chefs du groupe Etat islamique au grand Sahara, et de deux civils. Ils ont été tués dans une frappe aérienne, au cours d’une opération de la force Barkhane dans la région de Ménaka, au nord Mali, ce dimanche.
Mohamed Ag Almouner a été tué dimanche 26 août, suite à une frappe aérienne sur la position du groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS), d’après l’armée française. Ce sont les commandos français qui l’ont retrouvé mort avec un élément de sa garde rapprochée, ainsi que deux civils, une femme et un adolescent.
L’état-major de la force Barkhane a exprimé ses « regrets » et présenté ses condoléances aux proches des deux victimes civiles. Il a également annoncé l’ouverture d’une investigation, pour déterminer comment ils ont été atteints lors de cette frappe.
Un responsable influent qui échappait jusque-là aux autorités
Plus connu sous le nom de « Tinka », Mohamed Ag Almouner avait beaucoup fait parler de lui ces derniers mois. Il a notamment conduit l’assaut qui a coûté la vie à quatre membres des forces spéciales américaines et quatre soldats nigériens en octobre 2017. C’est également lui qui a dirigé l’attaque contre les Forces de défense et de sécurité nigériennes en mai 2017.
Ce jihadiste âgé d’une trentaine d’années s’est ainsi imposé comme l’un des responsables influents du groupe islamiste dirigé par Abou Walid al Sahraoui. Tinka, dont la section au Mali était de plus en plus affaiblie selon une source bien informée, est toujours arrivé à fuir et à se cacher au sein de la population.