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C’est l’un des plus gros projets qui animent en ce moment même les conversations des Nigériens. La faramineuse somme de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) sera décaissée pour apporter un air de modernité au plus important aéroport du Niger.
C’est ce mercredi que l’information a été rendue publique par le gouvernement du Niger. La société en charge du décaissement des fonds et des travaux n’est autre que Summa, une entreprise turque spécialisée dans le BTP.
Les travaux s’annoncent titanesques. Selon Karidjo Mahamadou, le ministre nigérien des Transports, ils consisteront en la modernisation des terminaux pour les passagers et le fret, l’extension de la piste et des parkings des avions.
Le contrat entre Summa et le Niger a été signé le 6 mars de cette année, dans le cadre d’un partenariat public-privé. L’entreprise turque a “moins de 18 mois” pour terminer les travaux à elle confiés.
Selon le contrat, le constructeur turc va “gérer” puis “restituer” l’aéroport au Niger trente ans après. Pendant ces années de gérance, Summa “va se payer sur les redevances et taxes” que générera l’aéroport international de Niamey, selon les explications fournies par monsieur Mahamadou.
Pour l’heure, l’aéroport Diori Hamani fait pâle figure. Le ministre des Transports n’a pas manqué de souligner que ses infrastructures “sont dans un état de dégradation très avancé”, et ce, depuis leur “mise en service en 1972”.
Qu’en sera-t-il des emplois, vu que Summa aura la gestion de ce patrimoine nigérien ? La société turque se veut rassurante. Elle s’engage de ce fait à “sauvegarder tous les emplois”, aux dires du ministre des Transports.
Un sommet des chefs d’Etat de l’UA (Union africaine) se tiendra au Niger en 2019, d’après les autorités nigériennes. Les travaux de modernisation de l’aéroport international de Niamey tombent donc à pic.
