[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
L’association, le réseau des journalistes pour l’autonomisation économique des femmes et des jeunes a animé une conférence de presse, le mercredi 6 janvier 2019 à Ouagadougou. L’objectif était de présenter le projet, RACC qui vise à former 150 jeunes des collectivités territoriales à la technique du reportage ; traitement de l’information et à l’archivage, sans faire office de journaliste.
Le Burkina Faso a adopté la décentralisation comme axe de développement et d’enracinement de la démocratie. Cette forme d’organisation de l’administration du territoire confère aux collectivités territoriales le pouvoir de s’administrer librement à travers une participation effective de la population à l’exercice de la gestion des affaires locales. C’est dans ce cadre donc que le projet RACC s’inscrit, à travers sa phase pilote 1 qui consiste à outillés 150 jeunes des collectivités territoriales afin qu’ils puissent mieux s’impliquer dans le développement communal.
A en croire le porteur de ce projet, Blaise Kientega, depuis l’accession au pouvoir du président Rock Marc Christian Kaboré, le plan de développement économique et sociale(PNDES) est le nouveau référentiel du développement du Burkina Faso. « Pour la mise en œuvre réussie de ce plan, l’implication des exécutifs locaux est requises, au regard du rôle qu’ils jouent non seulement dans la gestion des affaires locales mais aussi pour le développement à la base » a-t ’-il relevé.
De façon concrète, il s’agira d’outiller 150 jeunes des collectivités territoriales en technique de reportage, traitement de l’information et dans l’archivage des dossiers. L’objectif rechercher selon le promoteur est de doter chaque commune et arrondissement de reporteurs, archivistes audio-visuels. « Nous voulons avec ce projet, participer au développement locale de chaque commune et par la même occasion pourvoir à l’emploi des jeunes communaux de sorte à résoudre un peu les problèmes d’employabilité des jeunes. Aussi nous voulons attirer à notre pays de potentiels partenaire de développement à travers une meilleure structuration de nos communes » a confié Blaise kientega.
Par ailleurs, si le promoteur soutien son projet, c’est parce qu’il dit avoir constaté qu’il n’y a aucune archive en ce qui concerne la vie des communes au Burkina Faso. Se rappelant de cet évènement douloureux de Yirgou, il laisse entendre qu’il n’y a avait aucune archive qui confirmais qu’un affrontement de ce genre s’était déjà produit dans cette localité dans le temps. C’est alors qu’il lance le projet RAAC qui permettra la formation d’au moins un jeune par commune, ayant au moins le BEPC ou avoir fait la classe de 3eme pour assurer ce travail. C’est le seul critère d’ailleurs de sélection dans le cadre de ce projet.
Flore KINI
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…