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Depuis 1987, la Journée mondiale du refus de la misère est célébrée le 17 octobre. Cependant nombreuses personnes ne cessent de se poser la question sur les enjeux de cette journée. A ce sujet, de multiples réponses peuvent également être données pour plus de compréhension. La journée du 17 octobre vise à faire entendre la voix des personnes en situation d’extrême pauvreté, ceux qui sont habituellement réduits à leurs difficultés. La Journée mondiale du refus de la misère leur donne la parole, sur les conditions indignes qu’elles vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. On ne peut vaincre la misère qu’avec les premiers concernés.
C’est une journée qui sensibilise les citoyens et les responsables publics car la misère est une violation des droits humains fondamentaux, elle n’est pas fatale, et peut être combattue et vaincue comme l’ont été l’esclavage et l’apartheid. Elle invite donc à comprendre comment chacun, là où il est peut agir. « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré » disait le père Joseph Wresinski.
De nos jours il existe encore au Burkina Faso, comme ailleurs des couches sociales défavorables vivant dans une extrême pauvreté, tout simplement parce que leurs droits ont été violés. Cela signifie que chacun de nous pourrait être complice ou coupable du sort de ces victimes. C’est donc le lieu pour nous t’interpeler les citoyens et les pouvoirs publics à veiller au respect strict des droits des pauvres pour l’avènement d’un monde de justice.
MICHEL CABORE
