[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le 18 décembre de chaque année est dédié à la célébration de la journée internationale des migrants. Pour cette année, le Gouvernement burkinabè et l’Organisation, Internationales pour les Migrants ont décidé de La commémorer sous le signe, « Migration avec dignité ».
La journée internationale des migrants, est marquée cette année par l’adoption du pacte mondiale pour une migration sûre, ordonnée et régulière, signé le 10 décembre dernier par une majorité écrasante d’Etats membres de l’ONU. A en croire le ministre de l’intégration et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, cela constitue un pas en avant vers une dignité pour tous et vers un discours plus équilibré et généralisé. « En effet, signé par 160 pays au Maroc, le pacte mondial pour les migrants est le tout premier accord global des Nations Unies pour une approche commune face aux migrations internationales dans toutes ses dimensions » a-t ’il relevé.
Pour la présente commémoration, le gouvernement burkinabè et l’Organisation Internationale pour les migrants(OIM), célèbre cette journée sous le thème : « Migration avec dignité ». Avec cette thématique, les acteurs veulent interpeller l’opinion publique sur la nécessité de promouvoir une migration digne dans tous les pays. Selon Abibatou Wane, chef de mission de l’OIM, le mouvement de personnes ne cesse d’augmenter. « Selon l’OIM, une personne sur sept dans le monde est un migrant. 3242 hommes, femmes, enfants ont péri en octobre 2018 au cours de leur voyage périlleux, entrepris pour la recherche d’une vie meilleure. La guerre, les changements climatiques, la pressions démographique, sont autant de facteurs qui poussent les gens à recourir de plus en plus à la migration » a-t ’elle signifié.
C’est au regard de tous ces facteurs néfastes qu’il a été jugée nécessaire de réfléchir et de trouver comment gérer la majorité qui se voit privée du droit de la mobilité en raison de ces circonstances de vie, d’où la récente signature du pacte mondial pour les migrants à Marrakech par les états membres de l’ONU. Ce pacte reconnait que la gestion des migrations internationales est une responsabilité partagée de tous les pays, et pas seulement ceux de pays ou les personnes émigrent. Il présente une occasion d’améliorer la gouvernance de la migration internationale et faire face aux avantages et défis liées à la migration d’aujourd’hui.
Flore KINI