Massacres de Yirgou : le collectif Femmes débout déplore ‘’ une culture de l’impunité’’

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Excédées par ‘’la culture de l’impunité’’ dont bénéficient les présumés auteurs des massacres de Yirgou, le collectif Femmes débout a tenu un meeting le 22 juin pour réclamer que justice soit rendue aux victimes.

Le choix de Tribunal de Grande Instance(TGI) de Ouagadougou revêt tout un symbole. “Nous ne comprenons pas pourquoi après 172 jours, aucune arrestation n’a eu lieu alors que des gens ont publiquement fait état de leurs responsabilités” s’indigne la représentante du collectif Femmes débout,Absa Diaby/ Diallo. Il y a donc lieu selon elle que la justice fasse de diligence “d’autant que des événements qui se sont produits bien après ceux de Yirgou ont déjà connu un début de solutionnement” rappelle la militante.

Comme elle, elles étaient des dizaines de femmes à réclamer la fin des massacres et des exécutions sommaires qui selon elles, continuent dans les camps de déplacés. Des déplacés qui seraient aussi oubliés par les autorités publiques. Le collectif révèle que des personnes y meurent de faim à cause d’une prise en charge insuffisante, d’où les calebasses renversées qu’elles portaient sur leur tête.

Stigmatisation
L’absence de la justice dans le dossier de Yirgou a comme encouragé d’autres milices à commettre d’autres meurtres alimentant le cycle de violence déplore le Collectif contre l’Impunité et la stigmatisation des communautés(CISC). Loin d’être inquiétés, les Koglwéogo servent même de supplétifs aux forces de defense et de sécurité(FDS) dans le cadre de l’opération “Doofu”. Ils profiteraient pour dénoncer les rescapés, selon le CISC qui fait état de plusieurs exécutions sommaires.

Comme son l’indique, le collectif Femmes débout est une association de femmes de toutes les couches sociales et de tous les horizons politiques.Il a pour but de porter la voix des Sans voix et et de travailler dans le sens de l’enracinement de la cohésion sociale. Laquelle nécessite un travail de tous les jours, explique Absa Diaby/ Diallo.


Soumana Loura

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