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En conclave, les agents du ministère de l’urbanisme et de l’habitat réfléchissent sur les priorités en matière d’urbanisme. En effet, selon le président du CASEM, le ministre Maurice D BONANE, la question du développement urbain relève d’une importance capitale. La ville est un espace de développement de richesse qui, pour être fonctionnelle crée par moments d’énormes difficultés pour les populations mais aussi pour le ministère qui doit en assurer la gestion. « L’urbanisation crée des besoins en logements, et en équipements de superstructures et en équipements d’infrastructures important. Une raison qui d’ailleurs nous motive à anticiper et à repenser l’avenir des villes » a déclaré le premier responsable du département. Il explique qu’à Ouagadougou il y a des difficultés en matière de mobilité urbaine, et que les règles ne sont pas respectées, faisant de toutes les rues, des rues marchandes.
La politique sectorielle du ministère ne répondant plus aux normes car obsolète depuis 2018, le ministre dit vouloir réfléchir à ce CASEM avec son équipe, autour du thème choisie afin de disposer d’une stratégie beaucoup plus contextualisée. Mais avant, pour cette année 2019, des priorités sont mise sur la table. Il s’agit de la maitrise du développement urbain national, la valorisation des espaces urbains, la promotion d’un habitat de type nouveau intégrant l’identité culturelle locale et l’accroissement de l’accessibilité et de la disponibilité en logement a-t-il laissé entendre.
En vue de l’atteinte des objectifs prioritaires du département, le ministre de l’urbanisme a invité les acteurs à redoubler d’effort et à travailler en synergie. Cet objectif vise à offrir à termes des logements décents et un cadre de vie amélioré aux populations à travers les aménagements urbains durables.
Mireille BAILLY