1er colloque international de sociolinguistique : l’influence des langues dans la cohésion sociale au menu des échanges

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Le premier colloque international de sociolinguistique, a ouvert ses portes le jeudi 29 Avril 2021 dernier, à l’université Norbert Zongo de Koudougou. Tenu du 29 au 30 Avril, ce rendez-vous des universitaires a permis d’échanger sur la problématique des langues comme facteur de développement et de cohésion sociale.

Colloque-lingustique-universite-norbert-zongo« Grâce aux langues, on est chez soi n’importe où », nous enseigne l’auteur britannique, Edmund de Waal. Pour lui, la langue au-delà de l’aspect communicationnel est un ciment pour le vivre ensemble des communautés ; un facteur de cohésion sociale. C’est là tout le sens de l’organisation du premier colloque international de sociolinguistique, du 29 au 30 Avril 2021, à l’université Norbert Zongo de Koudougou. Placé sous le thème : « Langues, le vivre ensemble et cohésion sociale », ce premier colloque a réunit pendant 48h, une centaine de sociologues, de linguistes, d’enseignants et de chercheurs sociolinguistes et pas seulement, venus du Burkina, mais aussi du Bénin, du Tchad, du Niger, du Cameroun, du Gabon et de la France.

 

Il arrive dans l’optique de porter un regard particulier sur la problématique des langues et d’en dégager des perspectives pour le vivre ensemble des communautés, à en croire le président du comité d’organisation, Dr Yamba Pitroipa. Le Professeur Alkasoum Maïga, ministre en charge de l’enseignement supérieur et président de la cérémonie, n’a pas manqué de féliciter le laboratoire de linguistique de l’université Norbert Zongo pour l’ingénieuse idée de l’organisation. C’est ainsi que nous pouvons construire l’Afrique du savoir, l’Afrique de l’intelligence, a-t-il ajouté.

 

Zéphirin-diabre-au-colloque-lingustiqueLe ministre d’Etat en charge de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, voit en ce rendez-vous, une voie de recherche des solutions aux préoccupations du moment : le vivre ensemble et la réconciliation des burkinabè, entre autres. Le patron du département de la cohésion sociale du Burkina, dit rester attentif aux recommandations qui sortiront de ce colloque.

Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)

 

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