L’assocition Kamb Béogo Nééré Yinga a échangé avec les journalistes ce mercredi 2 juin 2021 à Ouagadougou. Le bilan de la 1ère édition du Festival des libertés de Ouagadougou, était au cœur de la rencontre.
Initiée par l’association Kamb Béogo Nééré Yinga, la 1ère édition du Festival des libertés de Ouagadougou s’est tenue du 6 au 7 février 2021 à Ouagadougou. Avant de passer à la deuxième édition, les organisateurs ont jugé nécessaire de dresser le bilan des activités de l’édition précédente avec les Hommes de médias. Selon Georgette S. Nikiema, présidente de l’association Kamb Béogo Nééré Yinga, la première s’est déroulée dans de bonnes conditions en dépit de la covid-19 et le manque des ressources financières. Dans l’ensemble, elle retient un bilan satisfaisant car dit-t-elle, le plus important était de pourvoir tenir la première édition.
A en croire la présidente de l’association, le but du Festival des libertés de Ouagadougou est de contribuer à la valorisation des minorités comme les albinos, les personnes de petites tailles, les handicapés, les jumeaux, et les ethnies minoritaires à travers la culture qui est un vecteur de dialogue social.
En termes de perspectives, les organisateurs indiquent que la deuxième édition du Festival des libertés de Ouagadougou se tiendra du 5 au 6 février 2022. Pour cette édition, l’association, compte entre autres mobiliser plus de 10 000 festivaliers ; s’ouvrir plus aux enfants à travers diverses activités ; avoir une scène plus performante pour les prestations ; augmenter le nombre de stands de la grande exposition ; améliorer la qualité du défilé carnavalesque, et payer des cachets consistants aux différentes troupes et autres participants.
Cependant, toutes ces actions ne seront réalisables sans des ressources financières. C’est pourquoi, l’association Kamb Béogo Nééré Yinga compte sur ses partenaires et sponsors pour la réussite de la deuxième édition du Festival des libertés de Ouagadougou.
Michel CABORE