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Le secrétariat permanent du ministère de l’eau tient ce jeudi 07 février sa première session d’ordinaire de l’année 2019 à Ouagadougou. Cette session a pour ordre du jour l’examen de l’état de mise en œuvre des recommandations des sessions passées, l’adoption physique et financière du Plan de Travail et Budget (PTB) 2018 au 31 décembre 2018 et l’adoption du PTB 2019.
Maîtriser l’eau n’est pas chose aisée pour le Burkina Faso déclare le Secrétaire Général du Ministère de l’eau et de l’assainissement, Alassoun Sori. En effet, les ressources étant limitées face à une demande en perpétuelle croissance du fait de la pression démographique et la dégradation continue des retenues d’eau, il reste véritablement un défi. Alors conformément à la réglementation générale relative à la mise en oeuvre des projets et programmes exécutés au Burkina Faso, les agents dudit ministère et les partenaires financiers se sont réunis pour évaluer l’exécution du plan de travail et budget 2018 (PTB) et la planification du PTB 2019. Des actions qui entrent dans le cadre du programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau.
A deux ans de la première phase de mise en œuvre du programme (2016-2020), les agents se disent satisfaits au vu des réalisations. 《 Je vous félicite pour les activités réalisées et vous exhorte à plus d’engagement et de détermination car les défis en matière de GIRE sont énormes et complexes》 a laissé entendre le Secrétaire permanent. Selon lui, malgré le contexte national difficile, les structures de mise en œuvre ont pu faire leurs preuves dont les résultats sont mis en examen en ce jour.
Aussi Alassoun Sori,président du comité de revue, a exhorté les membres du comité à un examen minutieux de la mise en œuvre du PN-GIRE en 2018 et à réfléchir sur les voies et moyens à engager pour une meilleure exécution du PTB 2019.
En rappel, le Burkina Faso s’est engagé depuis le milieu des années 1990 dans le processus de Gestion Intégrée des Ressources en Eau comme voie de résolution des questions liées à l’eau. Le budget alloué à ce processus était de 69 milliards de FCFA dont 22,17% sont financé par l’État. L’objectif du programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau est de contribuer à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques.
Mireille Bailly