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Le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, a animé une conférence de presse le mardi 17 septembre 2019, à Ouagadougou. L’ordre du jour était entre autres : l’évolution de la situation sécuritaire, la crise dans le secteur de la santé, la santé du général djibril Bassolé et la marche meeting de l’Union d’Action Populaire.
Après un moment de congé, le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, a repris ses activités. A cet effet, il était face aux journalistes pour faire sa lecture sur la situation nationale. Au sujet de l’insécurité le CFOP a exprimé son profond regret suite aux récentes attaques terroristes qui ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaine ainsi que le départ de la police de la ville de Djibo dans la province du Soum. Toujours dans le même registre sécuritaire, le CFOP déplore le phénomène des déplacés internes à l’orée de la rentrée scolaire. Il demande au gouvernement de trouver voies et moyens afin que les enfants déplacés puissent aller à l’école.
S’agissant de la grève dans le secteur de la santé le CFOP a encore dépeint un tableau noir. A entendre les conférenciers cette grève a entrainé des conséquences dévastatrices sur les patients et sur toute la population en général. A titre d’illustration le CFOP soutient que les blocs opératoires des CHU de Yalgado, de Tengandogo, de Bogodogo et même de Bobo Dioulasso, sont saturés, à cause du nombre élevé des évacuations sanitaires locales et en provenance des autres provinces. Toutefois, au regard de la situation le CFOP appelle les acteurs concernés à privilégier le dialogue pour trouver au plus vite une issue favorable à cette crise.
En ce qui concerne la santé du général Djibril Bassolé, le CFOP demande au gouvernement de tout mettre en œuvre afin que le général puisse aller se faire soigner convenablement. « L’opposition politique demande aux autorités burkinabé de permettre à monsieur Bassolé d’aller se soigner .Nous respectons la décision de la justice, mais nous respectons aussi le droit à la vie et à la santé qui sont des impératifs humanitaires. Si le pire advenait à monsieur Bassolé parce qu’on l’empêche d’aller se soigner, le tissu social s’en trouverait davantage fragilisé » a déclaré Adama Séré, président du RDEBF.
Revenant sur la marche meeting du 16 septembre, le CFOP a déploré l’attitude du gouvernent pour son refus d’autorisation et sa répression des manifestants qui a malheureusement fait des blessés. Pour les conférenciers les autorités n’avaient pas de raison d’empêcher cette marche meeting car les revendications étaient légitimes.
Michel Caboré