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Depuis 1993, le monde entier célèbre la journée mondiale de la biodiversité. La date retenue pour cette célébration, est le 22 mai de chaque année. C’est une journée consacrée à la sensibilisation des populations sur l’importance de la nature, en vue de mieux la préserver pour les générations futures.
Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD), a été ratifiée jusqu’à présent par 196 Etats. Cette convention internationale vise à défendre la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques .Pour donner de l’importance à l’éducation du public et de la sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention à tous les niveaux, l’Assemblée générale des Nations Unies a choisi la date du 22 mai, anniversaire de l’adoption de la convention, comme Journée internationale de la diversité biologique.
Une convention qui souffre d’application effective
L’année 2019 marque le 26ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique. Malheureusement, elle a également été mise à mal par certains Etats qui semblent peu préoccupés par toutes ces questions de la biodiversité, alors que la mobilisation de tous est plus que jamais nécessaire. En rappel, la biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces. Environ 1,7 million d’espèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Mais, force est de constater que, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine. Ces actions sont entre autres : agriculture intensive et épandages massifs de produits phytosanitaires, pêche intensive et élevage industriel, chasse d’espèces protégées émission des gaz à effet de serre et la déforestation.
La réalité au Burkina Faso
Au Burkina Faso, sommes –nous en harmonie avec cette convention ? Même s’il y a des efforts, nous pensons que la réponse à cette question serait négative. Selon une enquête du ministère de l’Environnement et du Développement durable, quelque 110.500 hectares de forêts sont détruites par an, soit 4,04 pour cent de la superficie totale. Ces données étaient enregistrées entre 1992 et 2002, mais la tendance se poursuit. En effet, le ministère indique que plus de 75.000 hectares sont utilisés pour les cultures. Et les régions les plus touchées sont le centre-ouest, l’est et le sud-ouest du Burkina. Le fait le plus marquant, c’est la forêt classée de Kua, dans la région des hauts bassins, dont une portion de 16 hectares serait menacée de destruction au profit de la construction d’un hôpital. Toutes ces actions contribuent d’une manière ou autre à la destruction de plusieurs espèces. Cette journée nous invite donc à repenser nos relations quotidiennes avec la nature, si nous pensons aux générations futures.
Michel Caboré
Source : Internet
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