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La première édition de la compétition débats énergétiques qui a eu lieu en 2019 s’est terminée avec un bilan satisfaisant si l’on s’en tient aux mots de Dimitri Tientega. « Il y a eu des promotions qui ont participé à la compétition. Des partenaires techniques et financiers comme le ministère de l’énergie et certaines entreprises ont cru en l’initiative et ont accepté l’accompagner car, ils ont trouvé que le projet est salutaire, a de la valeur et mérite d’être soutenu », a-t-il rappelé.
La deuxième édition a déjà commencé avec la participation de nombreux étudiants issus d’écoles différentes. Et comme le slogan de la compétition l’indique, l’objectif, c’est de former des ingénieurs scientifiquement compétents, techniquement convaincants et verbalement éloquents. Il s’agit selon Dimitri Tientega de participer à sa propre formation car, après l’école, chacun sera appelé à convaincre un client ou un public un jour, à travers son savoir-faire, de soulever les problématiques qui sont dans le domaine de l’énergie et comprendre l’enjeu énergétique. Une stratégie pour interpeller les gouvernants à prendre leurs responsabilités, en vue d’améliorer un tant soit peu le secteur. Il a ajouté que le débat permet d’outiller les étudiants en question, afin qu’ils soient plus efficaces et plus rentables sur le terrain.
Des innovations au menu de l’édition 2020
Comparativement à l’année précédente, il y a lieu de parler d’innovations pour cette deuxième édition. A en croire le promoteur du projet, les innovations majeures sont entre autres, l’implication des universités de la ville de Ouagadougou qui évoluent dans le domaine de l’énergie dont l’université Aube nouvelle, CERCO Burkina, l’institut supérieur des technologies. Ensuite « énergie renouvelables et efficacité énergétique » étant le thème de l’évènement, « nous avons décidé comme deuxième innovation majeure, d’aborder en sous point la problématique du genre et de l’énergie, parce qu’un constat a permis de savoir que les femmes ne s’intéressent pas au secteur », a-t-il dit. Enfin, il y a aussi la création des techniques pour encourager les jeunes à aller vers l’entreprenariat. Pour ce qui est de la finale de la deuxième édition de Débats énergétiques, M. Tientega a fait savoir qu’elle est prévue pour fin mars 2020.
Les résultats attendus des différents candidats qui participent à la compétition sont d’ordre général. Il est important pour eux de savoir que même étant dans un domaine technique ou scientifique, ils seront appelés à mettre leurs compétences en activité. Alors, il faudra se mettre au sérieux et débattre comme il se doit, parce que c’est une chance pour ces candidats de s’exprimer devant des autorités, en mettant en exergue leurs préoccupations qui une fois identifiées et résolues, pourront propulser le secteur énergétique vers de l’avant, a conclu le promoteur de la deuxième édition de Débats énergétiques Dimitri Tientega.
Rappelons que « les débats énergétiques » est une compétition de débats sous forme de simulation parlementaire. C’est une compétition qui se déroule comme à l’Assemblée nationale, où l’on invite deux équipes issues d’écoles différentes à un débat sur un sujet précis. Et là, une équipe joue le rôle de la majorité et l’autre de l’opposition. Tout se passe sous la supervision d’un président de l’Assemblée nationale. Les équipes concernées sont censées donc préparer des thèmes en lien avec les énergies renouvelables qui leurs sont communiqués à l’avance. Environ 300 à 500 participants sont attendus à la finale de la 2ème édition de cette compétition.
Nicolas Bazié
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