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Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO 1991. L’année 2019 marque la célébration de la 26ème édition.
« Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation », c’est autour de ce thème qu’est célébrée la 26ème édition de la journée mondiale de la liberté de presse au plan mondial. La célébration de cette journée permet de « de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession ».
Au Burkina Faso, au regard du contexte sécuritaire et des conflits communautaires, la 26 ème édition de la journée mondiale de la liberté de presse est célébrée autour du thème : « Medias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso ». En plus du panel sur le thème, plusieurs activités sont au cœur de cette célébration. Il s’agit entre autres du lancement du Prix de la meilleure journaliste et celui de Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation ; d’un tournoi de football.
Le Burkina Faso occupe la 36ème place sur 180 pays selon le résultat du classement mondial de la liberté de la presse 2019 de reporter sans Frontière. Malgré ce classement, des efforts restent à faire pour plus de liberté de la presse au Burkina Faso au regard de l’importance des médias en démocratie.
Connaissant le rôle combien important des médias, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU a affirmé que « Il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable. La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants. »
M’pempé Bernard HIEN