Le 30e congrès ordinaire de l’Union générale des Étudiants Burkinabè (UGEB) débuté le 8 septembre a connu son épilogue le samedi 11 septembre 2021. A l’université Joseph Ki Zerbo, le nouveau président de l’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB), Fousséni Sourabié a affirmé que l’UGEB constitue une arme de lutte pour la défense des intérêts matériels et moraux des universitaires.
Sur la situation nationale, les congressistes ont conclu que la crise du système capitaliste impérialiste a des répercussions sur le Burkina Faso au double plan socio-économique et politique. « Une bonne partie du territoire national échappe aujourd’hui au contrôle de l’État. Chaque jour des populations civiles, des Volontaires pour la Défense de la Patrie(VDP), des Forces de Défense et de Sécurité sont tués, des écoles et autres infrastructures socio-économiques sont détruites, le cheptel et autres biens pillés » a déploré Fousseni Sourabié, le nouveau président de l’UGEB. Pour lui, la gestion du pays par les autorités est « catastrophique ». Au regard de la situation sécuritaire délétère, Fousseni Sourabié a déploré l’incapacité du pouvoir MPP à apporter des éléments de solution.
L’UGEB, une arme de lutte pour les étudiants
Le congrès a été l’occasion pour les militants venus de différentes sections de discuter au sujet de l’UGEB et autours des difficultés auxquelles les étudiants sont confrontés dans les différentes universités publiques. «Nous avons pu toujours maintenir cette organisation sur le champ et qui constitue une arme aux mains des étudiants qui l’utilisent pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux», a indiqué le nouveau président de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), Fousséni Sourabié.
Le nouveau président de l’UGEB a souligné que des acquis ont été engrangés au plan social par le maintien de 2300 bourses d’études au profit des étudiants avec la mobilisation des étudiants sous la direction de l’union à travers ses démembrements.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. En termes de difficultés les congressistes ont relevé des difficultés d’ordre financières ainsi que des difficultés de fonctionnement à certains niveaux et grâce à tenu du congrès des pistes de solutions ont été trouvés.
En rappel, le 27 juillet dernier, l’UGEB a célébré ses soixante-un ans d’existence au Burkina Faso. Le nouveau bureau de l’organisation fort de sept membres entend s’opposer à toute mesure gouvernementale qui remet en cause les intérêts des étudiants.
Mireille Bailly