3e conseil syndical ordinaire du Syndicat de l’action sociale : La promotion de la liberté syndicale au cœur des échanges

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Les membres de l’unité d’action syndicale qui ont présidé la cérémonie d’ouverture du conseil syndical

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Du 30 au 31 août 2018, le Syndicat des travailleurs de l’action sociale tient son 3e conseil syndical ordinaire. Il a placé cette rencontre de réflexion de 48 heures sous le thème : « Face à l’offensive répressive, réactionnaire et contre révolutionnaire du pouvoir MPP contre les luttes des travailleurs et du peuple : rôle et place du pôle syndical révolutionnaire de lutte de classe ».

Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale va mal. C’est l’analyse que l’on fait du discours prononcé par le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS), Juste Koumara Logobana, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture marquant la tenue du 3e conseil syndical ordinaire organisé par le Syndicat des travailleurs de l’action sociale. Ces passages : « Répression des travailleurs, préservation des intérêts politique au détriment de l’intérêt général, misère de la classe ouvrière, liquidation des acquis de l’insurrection, offensive répressive Affectations-sanctions, coupures abusives des salaires, négation du droit syndical, mauvaise gestion, misère des travailleurs, nominations de complaisance d’agents de moralité douteuse … », tirés de son allocution illustrent parfaitement nos propos. C’est pour dire que les mots n’ont pas manqué au secrétaire général du SYNTAS, Juste Koumara Logobana, pour décrire les maux qui minent le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale en particulier, et tout le gouvernement en général. Face à cette situation, les militants du SYNTAS se dressent courageusement contre la paupérisation et la vassalisation des travailleurs, à travers ce conseil syndical. C’est ainsi qu’une nécessité de la mobilisation a été réaffirmée pour poursuivre la lutte, à travers cette rencontre qui est une des instances du syndicat. « Face à l’offensive répressive, réactionnaire et contre révolutionnaire du pouvoir MPP contre les luttes des travailleurs et du peuple : rôle et place du pôle syndical révolutionnaire de lutte de classe » qui est le thème retenue, porte sur les questions fondamentales des libertés démocratiques syndicales. « Nous pensons qu’entre camarades et travailleurs nous devrions nous concerter fréquemment en vue de répondre conséquemment aux attaques qui sont perpétrées contre ces libertés. Actuellement même dans les rangs du pouvoir, il y a des bisbilles dû à une gestion clanique de la gouvernance » a fait savoir le SG du syndicat, tout en se demandant que penser d’un pouvoir de gauche qui réprime, qui étouffe toute lutte tendant à conquérir des espaces de liberté ? Selon lui, depuis que la nouvelle ministre est arrivée, elle leur a affiché un mépris total, en confiant à certaines personnes qu’elle ne va jamais rencontrer les syndicalistes de son ministère. « Nous ne savons pas si c’est une entreprise privée qu’elle a créée et même que dans une telle entreprise, le débat démocratique a sa place » martèle-t-il.

Par ailleurs l’actualité au sein de ce secteur, ramène à la surface la place et le rôle su secteur de l’action sociale au Burkina Faso, un secteur noble de par sa mission auprès des individus et des communautés mais méconnu d’une part et malmené d’autre part par le niveau institutionnel. « En effet, bon nombre de citoyens ne le connaissent qu’à travers les actions spectaculaires sans lendemain des politiciens du moment qui manipulent nos services et leurs ressources déjà maigre à des fins de propagandes politiques sans moindre scrupule à l’endroit de la dignité et celle des travailleurs du domaine » affirme les syndicalistes.

En ce qui concerne l’opération de retrait des enfants et personnes vivant dans la rue, ils diront qu’elle bafoue toute la dignité des personnes concernées. En somme à la fin des travaux, le conseil adoptera des motions de soutien au bureau national, et des mesures pour une meilleure prise en compte de la liberté syndicale.

Thierry KABORE

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