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La responsabilité de la gestion de la mosquée incombe soit à son imam, son président ou son secrétaire général. Ils ont pour mission d’œuvrer à l’épanouissement du musulman au sein de la mosquée et de sa communauté. C’est dans le but de mieux situer chaque acteur sur sa mission que la communauté musulmane de la province du Boulkiemdé a mis en place ces journées d’échanges et de formation islamique. Avec pour thème ’’La formation continue un moyen sûre pour la lutte contre l’ignorance et ses corolaires dans nos mosquées’’ ; son choix n’a pas été fortuit car il défraie la chronique en ce sens que les actes de terrorisme sont pour la plupart attribués aux musulmans.
Au regard de tout cela, la formation continue reste la seule alternative pour s’adapter aux défis du moment afin d’harmonier les savoirs et savoir-faire en outillant les premiers responsables de la mosquée. D’où la présente session de formation qui a rassemblé trois-cent (300) imams, présidents et secrétaires généraux venus de Cent quarante cinq (145) mosquées de la province du Boulkiemdé.
Trois jours durant, il a été question de définir la mosquée et de situer le rôle de ses différents acteurs, les types d’activités autorisées a être menés dans une mosquée, l’autonomisation financière des mosquées, les principes d’une bonne cohabitation de l’islam avec les autres confessions religieuses et la place du musulman dans la lutte contre le terrorisme.
Les participants serviront de relais envers leur communauté
Pour El hadj Sanfo Ousseni, secrétaire général de la communauté musulmane du Boulkiemdé, les attentes vis-à-vis de ces journées d’échanges sont nombreuses : «ce sont des changements de comportements que nous voulons dans nos mosquées qui sont les cellules de base de la communauté musulmane. Nous avons travaillé à ce que les gens sachent qu’on ne peut pas avoir la paix, on ne peut pas cultiver le civisme, on ne peut pas chasser le terrorisme ou la violence sans que soi-même, on ne se remette en cause perpétuellement dans la façon de faire. Au lieu d’indexer un tel, à chacun de faire en sorte que lui-même, dans ses actions qu’il soit entrain de combattre ces maux qui entravent le développement du Burkina Faso’’.
Embouchant la même trompette, Amidou Soré le haut commissaire de la province du Boulkiemdé présent à cette cérémonie de clôture a exhorté les participants a servir de relais en transmettant les connaissances acquises à la base afin que le message soit entendu de tous et que des changements s’opèrent. El Hadj Abdoul Wahab Zoungrana, président de la communauté musulmane du Boulkiemdé quant à lui a lancé un appel à l’union dans les mosquées : ‘’Nous appelons les uns et les autres à l’union, à travailler dans la transparence, et a être à l’écoute pour le bien être des mosquées et des populations’’.
D’ici Mai 2019, la communauté musulmane du Boulkiemdé prévoit d’initier ces types de formation dans 14 communes de la province dans le but de mieux toucher les fideles musulmans restés à la base.
Aziz Kaboré (Correspondant)
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