4e édition des journées anti-impérialistes : les organisateurs demandent le départ des bases militaires étrangères

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A l’occasion de la célébration de la 4e édition des Journées Anti-Impérialistes (JAI), l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ), en partenariat avec plusieurs structures ont animé un panel à Ouagadougou. Le thème retenu est : « Impérialisme et terrorisme en Afrique : causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale ». L’objectif final est de parvenir à une Afrique libérée de l’impérialisme.

4e-édition-des-journées-anti-impérialistes-les-organisateurs-demandent-le-départ-des -bases-militaires-étrangèresLes 11 et 12 octobre 2019, se tiennent les journées anti-impérialistes dans plusieurs pays africains. Ces journées sont célébrées à travers des activités diverses de protestation et d’éveil des consciences. Le Burkina Faso n’est pas en marge de la 4e édition. C’est dans cette logique que se tient le panel, qui est l’une des activités inscrites au programme. Selon Dr Gabin Korbéogo président du bureau exécutif national de l’ODJ, le terrorisme actuel n’est rien d’autre que la manifestation continue des impérialistes ,avec pour objectif de mieux appauvrir, désorganiser et contrôler les pays africains. C’est pourquoi il estime que vaincre le terrorisme demande beaucoup de sacrifice et de détermination. « Vaincre le terrorisme nécessite une lutte âpre contre le système capitaliste–impérialiste. C’est cette tâche que doivent assumer les peuples d’Afrique qui vivent dans l’incertitude » a-t-il laissé entendre.

Poursuivant dans la même dynamique les organiseurs soutiennent que l’enfer que vivent les peuples africains s’explique en partie par la faillite des appareils d’Etats néocoloniaux qui demeurent incapables, près de soixante ans après les indépendances formelles, d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Les panélistes ont également exigé le départ des bases militaires étrangères au Burkina Faso, comme ailleurs. Car pour eux, malgré la présence des forces onusiennes et autres dans plusieurs pays africains, la situation ne s’améliore guère. C’est dans ce sens que l’on pourrait les qualifier comme étant des complices à la souffrance des populations dans certains pays.

Il faut noter que la marche de Ouagadougou , qui était prévue pour le 12 octobre dans le cadre des activités, s’est transformée en un meeting qui aura lieu à la bourse du travail, suite à l’avis défavorable des autorités gouvernementales.

MICHEL CABORE

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