La 4e édition des journées de concertation entre le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) et les communes a eu lieu les 15 et 16 octobre 2020, à Kaya.
74 maires, issus des régions du Plateau-Central, du Centre-Nord et du Sahel ont échangé avec une délégation du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), conduite par le ministre Stanislas Ouaro, les 15 et 16 octobre 2020, à Kaya. Cette 2e étape de la 4e édition de ces Journées de concertation étaient placées sous le thème : « Rentrée scolaire 2020-2021 et transfert des ressources et compétences dans un contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale ».
Selon Stanislas Ouaro, ces rencontres visent à relever les défis de la mise en œuvre des transferts des ressources et compétences aux collectivités territoriales. A l’entendre, les problématiques de la résilience du système éducatif face aux crises sécuritaires, sanitaires et sociales, de la réouverture des écoles dans les zones d’insécurité et l’acheminement des vivres pour les cantines scolaires et les manuels scolaires à temps seront aussi débattues par les participants. Et de poursuivre que les transferts de ressources concernent l’acquisition des vivres pour les cantines du primaire, l’acquisition des cartables minimum pour les élèves, les réalisations d’infrastructures scolaires et les ressources pour le fonctionnement des écoles primaires.
Dans son discours, le président du comité d’organisation de ces journées, François Sawadogo, a souligné que cette tribune de partage d’expérience permettra d’instaurer un dialogue constructif et permanent avec les principaux acteurs du système éducatif, en vue de proposer des réponses adéquates aux préoccupations qui entravent le développement de l’éducation.
Pour sa part, le maire de la commune de Kaya, Boukaré Ouédraogo, a soutenu que les difficultés liées au transfert des ressources et des compétences aux collectivités territoriales sont, notamment la lenteur dans l’exécution des marchés et la qualité des vivres pour les cantines scolaires.
Wendkouni Sawadogo (Correspondant)