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Sous domination militaire pendant près d’un cinquantenaire, le pays s’est construit à travers multipartisme, crises, luttes des travailleurs, soulèvement, démocratie, dictature, révolution, junte, répression, ouverture démocratique, grèves, manifestations, insurrection, transition, renouveau démocratique…
58 balais, ça mérite un ballet mais plus avec la même la ferveur dans les cœurs. Poignardé par des forces négatives, le Burkina vit des heures des plus douloureuses de son Histoire. La sécurité dans nos villes, nos campagnes, et sur nos axes routiers est désormais mise à mal.
A un an du centenaire de la naissance (1919) de notre pays et devant les tentatives de détruire la maison commune, nous devons élever notre conscience d’une once. Notre hymne national, le « Ditanye’’ est un appel au patriotisme qui se termine par des mots sacrés: ‘’La patrie ou la mort, nous vaincrons’’.
Que ces mots si chers qui nous ont moulés, soient le sceau de notre cohésion sociale, du sacrifice, du courage et de l’espoir.
Ag Ibrahim MOHAMED
