La coordination nationale des femmes de l’Union pour la renaissance /parti sankariste (UNIR/PS), a célébré la 5ème édition de la journée de la femme sankariste, ce samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou. Objectif : faire de l’émancipation de la femme sankariste une réalité.
Depuis cinq années, l’Union pour la renaissance / parti sankariste a décidé de dédier chaque journée du 17 mai à la femme sankariste. Pour cette édition, qui s’est tenue ce samedi 15 mai 2021 pour des raisons diverses, le thème retenu est : « Engagement de la femme en politique : exigences et défis ». Organisée par la coordination nationale des femmes sankaristes, cette journée constitue une tribune de profondes réflexions sur l’émancipation réelle de la femme, et son engagement en politique. A en croire les organisateurs de cette activité, il était important d’instaurer la journée de la femme sankariste, vu que la célébration de la journée du 08 mars a perdu son vrai sens (celui de contribuer par des initiatives à la libération de la femme).
Pour maître Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’union pour la renaissance / parti sankariste, l’un des combats de son parti politique est la lutte pour la libération totale de la femme. C’est pourquoi il soutient que cette activité revêt d’une importance capitale car c’est une journée de lutte et de liberté. « On ne peut pas faire un pas sans la femme. C’est elle l’alpha et l’oméga. Les femmes sont les plus nombreuses au Burkina Faso. Cependant, au plan politique elle n’a pas toujours eu la place qu’elle mérite. Le rôle de cette journée consiste à œuvrer pour une véritable émancipation de la femme sankariste sur tous les plans », a expliqué le premier responsable de l’UNIR/PS.
Selon Germaine pitroipa / Nassouri, membre de la coordination nationale femmes de l’UNIR/PS, l’autre aspect de l’édition du 15 mai 2021 est que les femmes ont décidé de rendre un grand hommage à une militante qui n’est plus de ce monde. Il s’agit dit-t-elle, de Hama Binta/Ouédraogo, décédée tout juste après les élections couplées du 22 novembre 2020. Des communications sur le thème et des témoignages sur la disparue, sont des activités inscrites au programme.
Michel CABORE