Dans le cadre des activités commémoratives de son 60ème anniversaire, la Croix rouge burkinabè, a tenu un panel ce mercredi 28 juillet 2021, à Ouagadougou. Les acquis engrangés et les perspectives pour relever les défis étaient les principaux points qui ont alimenté les échanges.
31 juillet 1961 – 31 juillet 2021, cela fait exactement 60 ans que la croix rouge burkinabè, a vu le jour, juste au lendemain de l’indépendance. Ainsi, pour magnifier ses 60 ans d’existence et d’actions au pays des Hommes intègres, une série d’activités sont inscrites au programme dont le panel de ce mercredi 28 juillet. A travers cette tribune d’échanges, la Croix rouge, qui fonctionne pour la plupart avec des volontaires humanitaires, a voulu faire une rétrospective afin de mieux restructurer son système de fonctionnement pour le bonheur des communautés en détresse.
Larba YARGA, membre du Conseil de la direction de la Croix rouge Burkina Faso, estime qu’en 60 ans, plusieurs acquis notamment humanitaires ont été engrangés. « Parlant des acquis, la liste est vraiment longue, mais déjà il faut savoir que quand on parle de la Croix rouge burkinabè il y a beaucoup d’activités qui ont été menées. On se rappelle encore que lors des inondations de septembre 2009, la Croix rouge a joué un rôle très important parce que beaucoup de sinistrés ont bénéficié de ses prestations. Aussi, pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la Croix rouge s’est également occupée des blessés », a -t-il rappelé.
Au-delà de ces actions, monsieur Larba Yarga, a indiqué que la Croix rouge intervient dans les zones émaillées par l’insécurité, telles que l’Est, le Nord, le Centre-Nord, ou encore le Sahel. A l’en croire, cette structure humanitaire apporte un appui considérable aux populations de ces différentes localités où le terrorisme fait rage. Dans La région du Sud-Ouest, poursuit-t-il, la Croix rouge burkinabè est l’auteur de plusieurs projets de développement.
En dépit des nombreuses actions menées, les panélistes soulignent que la Croix rouge burkinabè reste confrontée à des défis divers. Au nombre des cas, on peut noter la difficulté à mobiliser les volontaires, la difficulté à fidéliser les volontaires, la problématique des ressources financières, le manque de sécurité pour les volontaires dans les zones d’insécurité, la méconnaissance des volontaires par les populations dans certaines situations, compliquant ainsi leur travail, l’insignifiance de l’allocation des volontaires et bien d’autres. A l’issue donc de ce panel, il est attendu des perspectives susceptibles de répondre à toutes ces difficultés évoquées.
François Ouédraogo, est un jeune volontaire et fier de l’être
« Je suis volontaire de la croix rouge dans l’arrondissement 6 de Ouagadougou, depuis février 2020. Je me suis engagé par passion et je suis fier aujourd’hui d’être volontaire. Le fait de pouvoir secourir quelqu’un qui est dans le besoin, est vraiment important pour moi. Dans le volontariat, on apprend beaucoup de choses et c’est un avantage. On peut également avoir un emploi dans ce domaine parce que ça peut ouvrir des portes », a fait savoir le jeune volontaire de la croix rouge.
Michel CABORE