[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La commission de l’UEMOA a organisé un atelier de validation de l’étude sur l’élaboration du cadre de référence de la politique communautaire de la concurrence dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA). C’était le 23 juillet 2018 à Ouagadougou.
C’est dans le but de mieux régir l’économie dans l’espace UEMOA qu’un certain nombre de règles et de directives ont été élaborées par la commission dudit espace. Ceci étant, trois règlements et deux directives ont été adoptés par le conseil des ministres à la suite des dispositions des articles 88 et 90 du traité de l’Union. Il faut noter que cette législation est depuis cette période, mise en application sur toute l’étendue du marché commun par la commission assistée par les services compétents des Etats membres.
En effet, ces politiques de la concurrence mises en œuvre sont applicables au sein de chaque Etat de l’espace. Au-delà de la consolidation du processus d’intégration régionale, ces politiques visent à assurer une saine concurrence entre les acteurs du marché régional à développer la compétitivité et l’esprit d’innovation des entreprises et à assurer la protection effective du consommateur selon Olivier Angman, chargé du contentieux sur la concurrence
Cependant, il faut préciser qu’il n’existe pas de document donnant orientation et les choix prioritaires d’intervention de la commission en matière de concurrence, qui devraient guider toutes les parties prenantes dans l’application de cette législation. C’est à ce effet donc que ce tient le présent atelier dont la portée vise à proposer un cadre de référence pour l’élaboration de la politique communautaire de la concurrence de l’UEMOA.
« Après plus de quinze années de mise en œuvre du droit communautaire de la concurrence et plusieurs exercices d’évaluation du dispositif juridique et institutionnel en place , il est apparu nécessaire d’adopter dans les délais les meilleurs, un document sur le cadre de référence de la politique communautaire de concurrence pour renforcer plus efficacement la construction et la densification du marché commun »a en croire Ibrahima Diemé, commissaire du département du marché régional et de la coopération
Par ailleurs, l’adoption de ce document permettra une surveillance plus accrue des pratiques des entreprises et des Etats sur les marchés et dans les différentes filières en contribuant à une croissance plus soutenue de l’économie de la région.
Flore Kini(Stagiaire)