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La fin des vacances, c’est dans quelques semaines en RDC, mais pour cinq cents enfants de plusieurs nationalités, la rentrée risque d’être compromise. L’Ecole internationale turco-congolaise, Safak, pourrait se voir retirer l’agrément, et donc l’autorisation de fonctionner sur le territoire congolais. Des pressions sont exercées sur Kinshasa par Ankara pour placer l’établissement sous le contrôle du gouvernement truc à travers une fondation.Des pressions sont actuellement exercées sur les autorités congolaises pour que la Safak, l’Ecole internationale turco-congolaise, passe sous le contrôle de la fondation pro-gouvernementale de Turquie Maarf. La démarche est menée assidument par Ankara pour récupérer à son compte cet établissement et bien d’autres qui, à travers le monde, sont supposés appartenir au groupe de Fetullah Gülen, ce prédicateur turc exilé aux Etats-Unis et qui est accusé de vouloir déstabiliser le pouvoir de son pays.
« Safak est l’œuvre de Aube, une association sans but lucratif de droit congolais créée en 2006 et dont la majorité des membres sont des Congolais », explique Jérôme Ekoko Bolongola, le président de Aube. Selon lui, Aube a investi pour plus de huit millions de dollars américains dans la construction des installations et pour les équipements. Un peu plus de cinq cents enfants y ont été inscrits l’année dernière.
« L’école est à sa troisième promotion de l’examen d’Etat, l’équivalent du baccalauréat, avec des résultats convaincants », soutiennent des parents d’élèves qui demandent aux autorités congolaises de « faire preuve de souveraineté et d’indépendance, et surtout de privilégier les droits de la majorité des Congolais qui ont investi dans cette œuvre ».
« Safak est l’œuvre de Aube, une association sans but lucratif de droit congolais créée en 2006 et dont la majorité des membres sont des Congolais », explique Jérôme Ekoko Bolongola, le président de Aube. Selon lui, Aube a investi pour plus de huit millions de dollars américains dans la construction des installations et pour les équipements. Un peu plus de cinq cents enfants y ont été inscrits l’année dernière.
« L’école est à sa troisième promotion de l’examen d’Etat, l’équivalent du baccalauréat, avec des résultats convaincants », soutiennent des parents d’élèves qui demandent aux autorités congolaises de « faire preuve de souveraineté et d’indépendance, et surtout de privilégier les droits de la majorité des Congolais qui ont investi dans cette œuvre ».