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Une tâche difficile mais pas impossible selon l’homme d’affaires malien. Pour convaincre les plus sceptiques, il promet de s’attaquer aux immenses chantiers que sont le chômage, la pauvreté, ou encore la corruption avec à la clé 1.2 millions d’emplois aux jeunes et aux femmes.
Quand on voit le potentiel minier du Mali, nous avons de l’or, nous sommes premiers producteurs d’or de la zone UEMOA, deuxième producteur d’or de la CEDEAO, et troisième producteur africain, nous avons de l’or du phosphate, bauxite manganèse, calcaire, uranium, lithium, nous avons du gaz. Des régions agricoles où nous pouvons développer des petites entreprises TPE, très petites entreprises sur le plan agricole pour les jeunes et les femmes”, soutient Aliou Boubacar Diallo, candidat à la présidentielle.
Alors que le Mali subit la pression des groupes djihadistes, l’homme d’affaires promet des investissements de plusieurs milliards de francs CFA à l’endroit des forces armées.
“Il y a deux mille milliards qui vont être utilisés pour l’armée, bien sûr, à côté de cela il y a un programme décentralisé de développement qui permettra à toutes les régions du Mali d’exploiter et valoriser les ressources que les régions contiennent et dans un scénario qui permettra aux populations de ces régions de profiter enfin de l’exploitation des immenses ressources de notre pays”, a-t-il ajouté.
L’homme d’affaires malien doit encore multiplier les efforts afin de convaincre ses électeurs le 29 juillet. Selon des intentions de vote parues en début de mois, il arrive loin derrière, Ibrahim Boubacar Keïta, Soumaïla Cissé ou encore Cheick Modibo Diarra.