Cameroun : les entreprises victimes de la crise anglophone

0

[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]

Le maire de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest secouée depuis bientôt deux ans par une crise socio-politique, avait fait apposer des scellés sur les portes des entreprises qui ferment boutique chaque lundi, pour respecter la consigne de « ville morte » décidée par le mouvement sécessionniste anglophone. Il est finalement revenu sur cette décision.

 

Soulagement chez les opérateurs Orange, MTN et Nexttel. Au terme d’une longue concertation, Patrick Ekema Esunge, le maire de la ville de Buea, a décidé dans l’après-midi du 25 juillet de lever les scellés qu’il avait fait apposer deux jours plus tôt aux portes des locaux desdites entreprises. La veille, les agences bancaires de la Bicec (groupe BPCE) et d’Ecobank Cameroun étaient autorisées à rouvrir, en cette période de paiement des salaires des agents publics.

 

La sanction avait touché une centaine d’entreprises, des PME pour la plupart, dont les bureaux se trouvent sur la principale avenue de capitale de la région du Sud-Ouest, et à qui le maire reproche de n’avoir pas ouvert leurs portes le lundi 23 juillet, souvent par peur de représailles de la part des sécessionnistes qui imposent une journée ville morte au début de chaque semaine dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Peur des représailles

 

Les opérateurs économiques doivent remplir deux conditions pour bénéficier de la mansuétude de l’édile : « Elles doivent signer un engagement de ne plus recommencer et payer l’impôt libératoire que certaines n’ont pas acquitté depuis deux ans au moins », expose Patrick Ekema, contacté par Jeune Afrique.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez laisser un commentaire
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.