Poursuivant, le maire de Dakar, évoquant la loi sénégalaise sur les collectivités, note qu’en 1996, il a été décidé de consolider la démocratie en faisant en sorte que les citoyens soient au cœur du développement.
« Jamais nous n’avions pensé qu’un Maire serait attrait devant le tribunal Rechercher tribunal pour des faits aussi graves. Nous n’avons commis aucune malversation. Nous n’avons détourné aucun sou. Nous n’avons touché à aucun franc de l’Etat. Nous avons géré les fonds de la municipalité de manière transparente», a ajouté le maire de Dakar .
Disant à qui veut l’entendre que tout cela à comme soubassement la politique politicienne du régime de Macky Sall , Khalifa Sall indique qu’il n’est pas quelqu’un qui prend.
«Je n’ai jamais pris. Je suis devant le tribunal parce que j’ai dit non. J’ai dit non à une offre politique. J’ai dit non à une proposition politique qui m’a été faite en juin et en septembre 2012. On m’a proposé un marché que j’ai décliné. On a voulu me forcer à accepter et en 2014 ça n’a pas marché », révèle le maire de Dakar
Terminant sa déclaration, Khalifa Sall assure que l’objet de ce procès est de mener un combat politique contre un adversaire. Ainsi demande-t-il au juge de relaxer ses Co-accusés.
«Vous voyez ces messieurs et cette dame (ses Co-prévenus) qui sont attraits devant vous, ils n’ont rien fait, leur seul tort est d’être des collaborateurs de Khalifa Sall . Libérez-les et jugez-moi tout seul. J’assume tout ce qu’on leur reproche», plaide celui que les proches ont investi candidat à la prochaine présidentielle au Sénégal.
Pour mémoire, Khalifa Sall est en prison depuis le 07 mars 2017. Le maire de la capitale sénégalaise est poursuivi pour détournement de derniers publics portant sur 1,8 milliards de Fcfa.
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