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Le dérèglement climatique a un coût humain, un coût social mais aussi un coût économique. A cet égard, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale sont les plus mal logées, selon le cabinet britannique Verisk Mapelcroft. Des zones vulnérables en raison de leur dépendance aux exportations de matières premières, agricoles et extractives.
Ces industries emploient une forte main d’œuvre. Or la hausse des températures et la multiplication des épisodes caniculaire vont faire chuter la productivité et renchérir les coûts. Plus il fait chaud et plus le travail est ralenti. Et plus les besoins en climatisation pèsent sur la facture d’électricité. Ainsi en 2045, l’Afrique de l’Ouest pourrait perdre dix milliards de dollars par an. Les pays les plus exposés sont la Côte d’Ivoire qui pèse la moitié des exportations agricoles africaines, ainsi que son voisin ghanéen.
L’industrie pétrolière nigériane sera elle aussi fortement impactée par le réchauffement climatique. Il va donc falloir prendre des mesures pour éviter que le stress thermique ne pèse sur la productivité, préconise l’étude britannique. Un jour peut-être, faudra-t-il attendre la nuit pour travailler dans les champs…