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Difficile de passer à côté de la marque néerlandaise sur le continent. Certains vont même jusqu’à appeler son breuvage « la mousse sacrée », qu’il soit étiqueté Amstel ou Primus, d’un côté ou de l’autre de l’Afrique. Quel est donc le secret de la bière Heineken ? Comment le deuxième brasseur du monde s’est-il imposé et concurrence-t-il le groupe Castel sur un continent qu’il fréquente et abreuve depuis plus d’un siècle avec une boisson au goût, somme toute, si banal ?
Olivier Van Beemen, journaliste d’investigation néerlandais, a mené l’enquête dans un livre, Heineken en Afrique, une multinationale décomplexée, dont la nouvelle édition, traduite en français, sortira le 30 août prochain aux éditions Rue de l’échiquier. À travers une douzaine de pays, plusieurs centaines d’entretiens et plus de 300 pages, il analyse les problèmes auxquels est confrontée la firme brassicole en Afrique et comment elle y répond, avec plus ou moins de réussite et d’éthique.
Stratégie marketing, cuisine politique, incitations sexuelles… Voici, en quelques extraits, les ingrédients plus ou moins avouables de « la mousse sacrée », à déguster, bien sûr, entre amis et avec modération.