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Nos forces de défense et de sécurité, sont des plus sollicitées, contre la nébuleuse terroriste. Au Nord, elles se sont vite réorganisées en infligeant de cuisantes défaites aux disciples de Satan. A l’Est, où sévissait déjà le grand banditisme, les FDS font face à des infiltrations de groupuscules terroristes qui se signalent depuis un certain temps. Il faut alors tenir compte de la conjoncture de guérilla dans les régions écumées par les bandes terroristes.
La guerre lancée contre la pègre ‘’djihadiste’’, par les autorités, est une lutte de longue haleine. Il n’y a pas d’autre choix que de s’adapter, de s’améliorer au fil du temps, de chercher à savoir lorsqu’on fait l’objet d’une attaque pourquoi c’est arrivé et comment y remédier ?
Les populations doivent se convaincre du bien-fondé d’une étroite collaboration entre elles et les FDS pour lutter contre l’insécurité galopante au pays de l’Etalon. Tous les acteurs doivent s’impliquer dans ce combat de co-production de la sécurité pour redorer le blason du pays.
Non seulement, nos soldats sont une cible de l’ennemi mais l’un des objectifs est de briser la relance économique en affectant des secteurs clés, pourvoyeurs de devises comme les mines et le tourisme.
Le Burkina restera toujours debout, n’en déplaise aux vautours du pourtour sahélien.
Ag Ibrahim Mohamed