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Dans une déclaration commune – la première depuis la clôture des candidatures le 8 août – six leaders de l’opposition ont exigé lundi soir « le retour de Moïse Katumbi Chapwe dans son pays pour qu’il participe à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 ». Exilé en Europe pendant plus de deux ans, l’ancien gouverneur du Katanga a tenté à plusieurs reprises de franchir la frontière entre la Zambie et la République démocratique du Congo. En pure perte, car les portes du poste-frontière de Kasumbalesa lui sont restées closes. Le leader d’Ensemble a depuis saisi le Conseil d’État pour que sa candidature soit acceptée.
Bemba inéligible ?
Les opposants ont également mis en garde la Commission électorale et la Cour constitutionnelle contre « toutes velléités d’invalider les candidatures des opposants, notamment le sénateur Jean-Pierre Bemba par des interprétations des lois et des analogies juridiques inappropriées ».
Une mise en garde en écho à certaines déclarations de responsables de la Majorité présidentielle, qui ont estimé que l’ancien chef de guerre pourrait être inéligible en raison de son implication présumée dans une affaire de subornation de témoins.
Cette déclaration commune porte la signature de Félix Tshisekedi (le leader de l’UDPS), de Martin Fayulu (Dynamique de l’opposition), de Vital Kamerhe (Union nationale pour le changement), et de Freddy Matungulu (Synergie électorale notre Congo), et de représentants de Jean-Pierre Bemba (Mouvement de libération du Congo) et de Moïse Katumbi Chapwe (Ensemble pour le changement).