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Roger Zoundi a eu une enfance normale, venant d’une famille d’artisan, il est le seul garçon d’une famille de six enfants. Il a fait son primaire dans l’école primaire Tégawendé de Pissy et a ensuite continué ses études au lycée Vénégré où il effectua ses études secondaires. Lesquelles études furent sanctionnées par le baccalauréat série scientifique D. Dès son très jeune âge, il aidait déjà son père dans son entreprise de soudure pendant ses vacances. Ce qui fait sa particularité il l’explique « très tôt, je passais mes vacances a aider mon père dans son atelier de soudure, ce travail m’a permis de réfléchir beaucoup car j’étais des fois emmené à réaliser un meuble que je voyais sur une photo. J’ai alors appris comment transcrire ce que j’avais dans la pensée à la réalité. Cela a développé très rapidement mes capacités de réflexions et changé radicalement la vision que j’avais de mon avenir ». Après l’obtention de son baccalauréat, comme tout élève d’ailleurs, il rêvait d’avoir une bourse à l’extérieur pour continuer ses études universitaires mais absorbé par l’incubation en entreprenariat, il finit par s’inscrire à l’Institut d’Ingénierie de l’eau et de l’environnement (2 IE) à Ouagadougou.
Toujours dans un élan d’esprit entrepreneurial, il a intégré le parcours entreprenarial de six mois qui permet d’outiller les étudiants prêts à lancer et à conduire des start-ups. Sa vision était centrée sur l’utilisation des données pour produire de la valeur ajoutée. Le projet agrypad était sa première tentative de réalisation de projet en compétition au parcours entrepreneurial 2017 et a fini finaliste. Le projet Agrypad est un outil qui modélise les profils de risques des petites exploitations agricoles. Avec les conseils des membres du jury et les remarques avisées, le projet Agrypad a muri et est parvenu à scoring card à travers plusieurs changements dont le modèle économique et bien d’autres aspects. En 2018, avec le même projet scoring card, il a compétit à la plus grande compétition d’entreprenariat social au monde piloté par le Maroc et est une fois de plus finaliste.
Avec le courage, l’insistance et la persévérance, Scoring card se présente aujourd’hui comme une infrastructure technologique qui permet de donner une éducation financière et faire une assistance à ceux qui sont exclus du système financier.
Pour Roger, à l’exemple des sociétés qui sont passées par l’inclusion financière, pour se développer, briser toutes les barrières d’exclusion financière est une route vers le progrès de notre pays. Plusieurs partenaires financiers comme l’ambassade des Etats –Unis, la maison de l’entreprise, des partenaires Indiens ont cru à ce projet. Dans les mois à venir, Scoring Card devrait bientôt ouvrir ses portes.
Ouedraogo Christ-vi (stagiaire)