[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le volume d’amendes infligées pour des locations touristiques illégales à Paris en 2018 est déjà supérieur à celui enregistré sur l’ensemble de l’année 2017, soit plus de 1,3 million d’euros, a annoncé mercredi Ian Brossat, adjoint au logement (PCF) à la Mairie de la capitale.
« Entre le 1er janvier 2018 et le 15 août, on a enregistré 1,38 million d’euros d’amendes liées à des locations de meublés touristiques illégales », a indiqué M. Brossat à l’AFP, en rappelant qu’en 2017, 1,3 million d’euros avaient été collectés au 31 décembre. Selon M. Brossat, 111 logements sont concernés pour une moyenne de 12.000 euros d’amende. Il s’agit de « multi-propriétaires » louant indument leur(s) résidence(s) secondaire(s).
« Ce sont des professionnels déguisés en amateurs », s’indigne ainsi M. Brossat en soulignant que les annonces en cause étaient « très massivement » passées sur la plateforme Airbnb.
Timothée de Roux, président de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV), a affirmé de son côté à l’AFP que le phénomène « reste tout à fait marginal » et circonscrit à « certaines zones d’habitat tendues », dans des « villes où il y a un problème de logement avéré » comme Paris.