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Dans sa réponse aux vœux que lui ont adressés les représentants du Conseil supérieur des affaires islamiques, le président tchadien Idriss Déby a rappelé qu’il travaillait tous les jours pour assurer la sécurité de la nation, et souhaité une réconciliation entre tous les fils du Tchad.
« Je voudrais, une fois de plus, demander à nos compatriotes qui hésitent encore à transcender le doute qui les habite et à rentrer au pays pour que nous contribuions ensemble à l’édification de la nouvelle citadelle, a déclaré le chef de l’Etat, qui s’exprimait en arabe. A ceux qui veulent continuer de s’accrocher à la rhétorique guerrière, je leur dis simplement que cette option est suicidaire et sans issue. Et cette époque de conquête du pouvoir par les armes est à jamais révolue. »
Idriss Déby a également évoqué la crise sociale qui paralyse les hôpitaux, les écoles et les administrations. Depuis plusieurs mois, le président appelle les syndicats à « prendre conscience des effets induits de la crise sociale. Les partenaires sociaux doivent prendre la vraie mesure des efforts que le gouvernement continue à consentir pour améliorer le quotidien des travailleurs. Toute attitude de surenchère comme celle que nous observons depuis quelques mois est contre-productive en matière de dialogue social. »