Enlèvement de Sophie Pétronin au Mali : Paris répond aux critiques de la famille

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Suite aux critiques de la famille de Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, les autorités françaises ont affirmé le 22 août être « déterminées » à obtenir sa libération. Le Quai d’Orsay a également déclaré être en contact permanent avec son fils.

Un neveu de Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, a demandé le 20 août au président français Emmanuel Macron « de ne pas laisser mourir (sa) tante là-bas » et de recevoir la famille.« On sait pertinemment qu’il n’y a rien qui se passe », a ainsi affirmé Arnaud Granouillac, reprochant à l’Élysée une « fin de non-recevoir » à « nos différentes demandes pour être reçus ».

Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d’aide aux orphelins, a été enlevée à Gao (nord du Mali) le 24 décembre 2016 par des hommes armés.

Aucun groupe n’avait revendiqué le rapt, jusqu’à ce qu’en juillet 2017 la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, diffuse une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont Sophie Pétronin.
Le Quai d’Orsay répond aux critiques
« Notre détermination à obtenir une solution favorable est totale », a souligné Agnès von der Mühll, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est « en contact très régulier avec son fils et a également reçu la famille », a souligné la porte-parole du ministère.

« Celle-ci est en outre en contact étroit avec les services du Quai d’Orsay qui lui apportent tout le soutien possible. Ils ont notamment contribué aux déplacements du fils de Madame Pétronin au Mali et dans la région et l’ont accompagné à plusieurs reprises », a-t-elle poursuivi.

« La situation de Madame Sophie Pétronin est suivie de très près par le président de la République », a également souligné la porte-parole.

Emmanuel Macron avait assuré le 13 juillet que les services de l’État agissaient « sans relâche », avec une « inlassable volonté », pour retrouver l’otage.

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