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“Pour l’intérêt national”, les parlementaires équato-guinéens doivent soumettre leur demande de déplacement à l‘étranger au président de l’Assemblée nationale ou du Sénat, “avec l’accord du vice-président de la République”, indique la note datée du 27 juillet.
L’information a été confirmée à l’AFP par des parlementaires à Malabo.
En juin, une décision similaire avait frappé les fonctionnaires de Guinée.
Selon des sources concordantes, ces mesures font suite à la présumée tentative de “coup d’Etat” en janvier que Malabo a affirmé avoir déjouée. Certains commanditaires accusés par le pouvoir de cette tentative étaient des fonctionnaires qui avaient voyagé en Europe fin 2017.
L’ex-ambassadeur de Guinée équatoriale au Tchad, Enrique Nsue Anguesomo, ainsi que d’autres fonctionnaires ont été arrêtés début 2018 et sont depuis détenus, sans procès à ce jour.
Plusieurs ressortissants étrangers ont également été accusés d’avoir fomenté le “coup”, dont plusieurs Français.
Teodorin Nguema Obiang, fils du président Teodoro Obiang Nguema, a fêté en grande pompe son 49ème anniversaire à Malabo fin juin. Il est vice-président de son pays, un petit Etat pétrolier, depuis 2016.
Celui qui pourrait succéder à son père à la tête de la Guinée a été condamné par la justice française fin 2017 à 3 ans de prison avec sursis et 30 millions d’amende pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption.