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Les responsables du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat ont animé une conférence de presse ce vendredi 24 août 2018, à Ouagadougou. Dans le but de rappeler les souscripteurs de la zone au respect des engagements établis dans le projet. Pour cela, ils ont un délai d’un mois pour entamer le processus de mise en œuvre de leurs parcelles.
Les engagements consignés depuis le 6 février 2008 dans le cahier de charges du projet de la Zone d’Activité Commerciale et Administrative (ZACA) liant ainsi l’Etat et les souscripteurs ne sont pas respectés par certains souscripteurs. Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat, Léon Paul Toé, le taux de mise en valeur des parcelles de la ZACA est faible. Ce qui montre que beaucoup de parcelles ne sont pas mises en valeur. En effet, elles sont devenues des dépotoirs et des poubelles à ciel ouvert. Pour ce faire, le secrétaire général a interpelé les souscripteurs au respect des engagements établis dans la zone ZACA. Ainsi, ces derniers ont un délai d’un mois pour procéder à la mise en valeur de leurs parcelles, a fait savoir Léon Paul Toé. « Une fois ce délai passé, ils verront leurs parcelles retirées et réattribuées à d’autres investisseurs qui désirent investir » a-t-il martelé. Ce projet ZACA est déterminé d’utilité publique parce qu’il œuvre pour l’intérêt général de la nation.
La ZACA a été créée depuis le 3 septembre 2000 par décret déterminant un engagement spécifique afin de donner un nouveau visage au centre-ville de Ouagadougou. Ce projet consiste à soigner l’image de la ville de Ouagadougou. Car, dans un pays on doit avoir des endroits spécifiques qui doivent refléter l’image de la ville. L’ancien quartier avait des voies qui n’étaient pas adaptées à la mobilité de la ville de Ouagadougou. Il fallait réaménager, car un centre-ville qui n’a pas de bonnes voies provoque des embouteillages voire des accidents mortels. Les objectifs poursuivis à l’époque par ce projet étaient de réaménager la trame vierge c’est-à-dire le réseau de voie. Il a pour ambition de présenter des opportunités pour le développement des activités commerciales du pays ainsi que de promouvoir un aménagement durable en termes de voiries. Et pour cela, il faut intégrer le stationnement dans l’aménagement. Ce qui n’existait pas dans l’ancien lotissement car l’administration et le commerce drainent de nos jours du monde.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)
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