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Le secteur semencier occupe une place importante dans la chaine du secteur agricole. Malheureusement en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, ce secteur rencontre des difficultés. En effet, selon des chiffres officiels l’Afrique reste un acteur mineur dans le commerce mondial des semences, avec moins de 2% de part de marché. Face à cette situation, des actions s’avèrent nécessaires pour lutter contre les difficultés et favoriser une bonne représentativité de l’Afrique dans ce secteur. C’est ce défi que African Seed Trade (AFSTA) et ses partenaires dont OFAB-Burkina veulent relever. Mais pour atteindre les objectifs escomptés il faut une collaboration des entreprises semencières. C’est ainsi qu’au cours de l’atelier Aghan Daniel d’ASFTA a invité les participants notamment les responsables de l’association nationale des entreprises semencières du Burkina Faso (ANES-BF) à s’engager afin que le secteur connaisse une évolution au Burkina Faso.
Pour Dr Edgard Traoré, coordonnateur de OFAB-Burkina, cet atelier à permis de parler des technologies qui sont vulgarisées en Afrique et dans le monde, de lever les zones d’ombres sur les questions des biotechnologies et des OGM et montrer pourquoi on doit évoluer vers les biotechnologies modernes. Il a laissé entendre que le secteur semencier burkinabè rencontre des difficultés. Pour mettre à ces difficultés, Edgard Traoré propose entre autres une collaboration entre les géniteurs des semences et les utilisateurs.
L’atelier a été marqué par plusieurs communications animées par des experts. Il s’agit de « la biotechnologie en Afrique, Biosécurité : la situation au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest ; l’utilisation du BT moderne : cas de la patate douce au Burkina Faso ; l’utilisation du BT moderne : cas du Niébé au Burkina Faso. »
A l’issue des communications les participants ont eu des échanges sur les stratégies et opportunités de partenariat.
M’pempé Bernard HIEN