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Champion d’Afrique de triple saut avec un bond de 17m 18 médaillé d’or lors des 21e Championnat d’Afrique d’Athlétisme qui s’est tenu du 1er au 5 août, à Asaba au Nigéria, Hugues Fabrice Zango puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous a raconté les péripéties que la délégation burkinabè a vécues lors de ce périple.
Il faut dire que l’objectif était d’aller remporter cette médaille d’or au Nigéria. Au niveau organisationnel, au Burkina Faso tout a été correcte parce que nous avons pu avoir le vol. Tout a été bien planifié à l’avance. Maintenant on devait rejoindre Lagos et après Asaba qui est une localité située à 300 km de Lagos. Le problème est que lorsque nous sommes arrivés à Lagos, l’organisation était submergée par le nombre d’arrivants. Finalement, nous n’avons pas pu bouger le premier jour. Nous avons été à l’aéroport de 5 heure du matin jusqu’à 21 heure. Nous n’avons pratiquement pas mangé. Nous sommes juste sortis payer des chips. En plus de cela, lorsque nous sommes arrivés à Asaba nous avons été logés dans un hôtel où même pour manger c’était la croix et la bannière. Le jour de la compétition on nous a apporté du couscous et du to avec une sauce gluante et pimentée, c’était vraiment une galère. Tous ces éléments réunis auraient pu jouer négativement sur notre performance mais l’objectif était là, la forme également y était depuis un bon moment. Avec l’encouragement de l’encadrement technique et bien évidement celui du peuple burkinabè cela m’a personnellement donné la force pour aller chercher cette médaille.
Il faut dire que l’objectif était d’aller remporter cette médaille d’or au Nigéria. Au niveau organisationnel, au Burkina Faso tout a été correcte parce que nous avons pu avoir le vol. Tout a été bien planifié à l’avance. Maintenant on devait rejoindre Lagos et après Asaba qui est une localité située à 300 km de Lagos. Le problème est que lorsque nous sommes arrivés à Lagos, l’organisation était submergée par le nombre d’arrivants. Finalement, nous n’avons pas pu bouger le premier jour. Nous avons été à l’aéroport de 5 heure du matin jusqu’à 21 heure. Nous n’avons pratiquement pas mangé. Nous sommes juste sortis payer des chips. En plus de cela, lorsque nous sommes arrivés à Asaba nous avons été logés dans un hôtel où même pour manger c’était la croix et la bannière. Le jour de la compétition on nous a apporté du couscous et du to avec une sauce gluante et pimentée, c’était vraiment une galère. Tous ces éléments réunis auraient pu jouer négativement sur notre performance mais l’objectif était là, la forme également y était depuis un bon moment. Avec l’encouragement de l’encadrement technique et bien évidement celui du peuple burkinabè cela m’a personnellement donné la force pour aller chercher cette médaille.
Propos recueillis par l’œil du Sport (Collaborateur)
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