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En ce moment, les infos nous inondent de faits sanglants. Sous le couvert du terrorisme, le Nord ; l’Est et Sud-ouest de notre pays sont attaqués par des assaillants armés qui causent de nombreuses victimes parmi nos forces de défense et de sécurité.
Toute grande nation connait ses heures de gloire, de larmes et de doutes. L ’Algérie a connu des heures sombres, suite à la violence imposée par les islamistes. Si l’Algérie est ce qu’elle est aujourd’hui c’est parce que les algériens se sont entendus pour s’en passer de la punaise en ne comptant que sur leur propre dignité.
Les criminels qui multiplient depuis quelques semaines des attaques contre les forces armées burkinabè se trompent de combat. Nous sommes comme le roseau qui plie mais qui ne rompt jamais. Nous avons plus ou moins les mêmes réalités sociaux-politiques, religieuses, sécuritaires que nos voisins béninois, togolais, ghanéen, ivoiriens mais curieusement nous sommes la principale cible. Le Nigeria aussi subit ces derniers temps de terribles revers face à Boko Haram, nous dira-t-on mais le géant africain reste debout.
Pendant trente ans notre armée a fonctionné sans ennemi et dans le mythe. Aujourd’hui face un ennemi invisible et interne qui revient avec force parce que tous les plans de déstabilisation ont pris l’herbe, nous allons essuyer des camouflets. Alors, il y a lieu d’adapter des réflexes offensifs nécessaires sur ces terrains pour juguler la menace. Nous apprendrons dans la douleur mais par la grâce de Dieu nous sortirons nos populations du joug d’une minorité insatiable de biens et de sang. Les forces du mal sont à la manette mais le procès de l’affaire du putsch manqué doit se poursuivre inexorablement pour situer les responsabilités chez tous les taulards, même les plus gueulards.
Les défaites enregistrées face à des minables conduisent aux plus grandes victoires !
Ag Ibrahim Mohamed
