[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La nuit orageuse du dimanche 02 septembre 2018 aura laissé ses traces. La raison ? Des arbres réputés pour leur robustesse ont tout simplement été déracinés, rendant certains commerces inaccessibles. Une pluie accompagnée de vents violents dans la nuit précédente en est la principale cause.
Ce lundi 3 septembre 2018, les responsables de commerce situés aux abords du barrage n°2 de Tanghin, se sont transformés en Hommes de la brigade verte. En effet, l’orage qui a touché la ville de Ouagadougou dans la soirée du 02 septembre 2018 a laissé des empreintes. Des lampadaires à ras le sol, des arbres déracinés, des hangars emportés. C’est le constat fait par les Ouagalais de ce quartier à leur réveil.
Il est 7h40 quand nous arrivons sur les lieux. Hamidou Sana, machette en main est en train de mettre un peu d’ordre. « Vous voyez, le vent ne m’a pas fait grâce. Les arbres sont tombés dans mes pépinières et cela a occasionné beaucoup de dégât. Aujourd’hui, il n’y a pas de commerce » dit-il sous un air de tristesse et de désolation.
L’on se rend alors compte que les orages annoncé plus tôt par les services météorologiques se sont avérés, entrainant ainsi des dégâts. Et les personnes touchées par cette catastrophe naturelle ne l’oublieront pas de sitôt.
« C’est sûr qu’aujourd’hui la flore burkinabè est en deuil », remarque un passant. Il fait allusion aux arbres robustes jouxtant certaines voies et déracinés d’un coup de vent. Ces arbres, essai-t-il de convaincre, ont été plantés dans les années 60.
L’orage qui a touché Ouagadougou a fort probablement occasionné des incidents à d’autres niveaux. Mais pour le moment l’heure est au nettoyage.
Wendemi Annick KABORE