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Une trentaine de manifestants essaient de se rassembler devant le siège de la commission électorale à 10 h (9 h GMT).
Ils portaient des banderoles disant non à la machine à voter et dénonçant un fichier électoral qui d’après eux, contiendrait des électeurs fictifs.
A peine arrivés sur place, la police les arrête.
D’après le mouvement citoyen La Lucha, proche de l’opposition, 27 activistes ont été interpelés à Kinshasa lors de ce rassemblement avorté.
Tout en reconnaissant avoir brièvement arrêté 22 activistes, les forces de l’ordre rejettent les allégations faisant état de violences contre les manifestants.
Pour le Général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, cette manifestation était illégale.
La Lucha a également manifesté dans d’autres villes de la RDC comme Goma, Lubumbashi, Tshikapa ou encore Mbandaka.
Dans ces différentes villes, une trentaine de jeunes ont été interpelés par les forces de l’ordre.
La RDC s’achemine vers des élections générales prévues dans quatre mois.
Pour La Lucha et d’autres organisations de la société civile, le processus électoral, tel qu’il est mené à ce jour, n’est ni ouvert ni crédible.