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La police angolaise a annoncé avoir arrêté l’auteur présumé du meurtre d’un ingénieur français retrouvé mort à son domicile en décembre 2016 dans la région du Cabinda, dans le nord-ouest de l’Angola, a rapporté vendredi la télévision nationale angolaise (TPA).
“L’individu impliqué dans la mort d’un citoyen français appelé Benoit Jacques Nayme a été arrêté”, a déclaré le chef de la police pour la région du Cabinda, Florancio de Monica, à la TPA. Le superintendant de Monica n’a donné aucun autre détail sur l’identité ou les mobiles du crime.
Benoît Nayme travaillait depuis 2014 en Angola au sein de l’entreprise française de chaudronnerie Friedlander (groupe Ortec), sous-traitante du pétrolier américain Chevron.
Coopération judiciaire entre la France et l’Angola
Le jeune homme, âgé de 26 ans, a été retrouvé mort, roué de coups, dans la nuit du 30 novembre 2016 dans sa maison du Cabinda, une enclave angolaise aux frontières du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC).
La police angolaise avait initialement envisagé l’hypothèse d’un cambriolage qui a mal tourné avant d’orienter son enquête sur la piste d’un homicide.
Mécontente des progrès de l’enquête locale, la famille de la victime, originaire de Saint-Etienne, dans le centre de la France, s’est mobilisée pour que les autorités françaises fassent pression sur l’Angola.
Une enquête judiciaire a également été ouverte en France sur cette affaire, confiée à une juge d’instruction parisienne.
En avril dernier, le président angolais Joao Lourenço avait autorisé par décret le parquet général de son pays à coopérer avec les autorités judiciaires françaises pour éclaircir les circonstances de la mort du jeune ingénieur.