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Le Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) a animé ce vendredi 14 septembre 2018 une conférence de presse afin d’annoncer sa rentrée politique qui débutera le samedi 15 septembre 2018. Elle se tient sous le thème : »Surmonter le défi sécuritaire et réussir la mise en œuvre du PNDES dans l’unité et la discipline « . Au cours des échanges, une lecture de la situation nationale a été faite par le président par intérim Simon Compaoré. Le ministre en charge de la sécurité Clément Sawadogo a aussi donné plus de précision pour ce qui concerne la situation sécuritaire.
La rentrée politique du MPP débute le samedi, 15 septembre et va se poursuivre jusqu’au 27 septembre 2018 avec en lice plusieurs activités. Il s’agit notamment, des Assemblées générales dont celles de l’union nationale des anciens, des marchés et yaars, du secteur informelle et une grande Assemblée générale le 22 septembre à la maison du peuple. Après avoir donné le chronogramme des activités qui entrent dans le cadre de sa rentrée politique, les premiers responsables du MPP ont fait une lecture de la situation nationale.
Des dignitaires de l’ancien régime sont impliqués dans la tentative de déstabilisation
La rencontre a été une occasion pour les animateurs Simon Compaoré président par intérim, le deuxième vice-président, Clément Sawadogo et le secrétaire exécutif du parti, Lassané Savadogo du parti de faire le bilan de l’actualité nationale à mi-parcours du président Roch Kaboré. Sur le plan sécuritaire, les deux ans et demi du mandat du président Rock Marc Christian Kaboré sont marqués par des attaques. « Les forces du mal de l’extérieur comme de l’intérieur ont semé deuil et désolation sur l’ensemble du pays faisant plus d’une centaine de victimes depuis les premières attaques jusqu’à ce jour » explique le président par intérim Simon Compaoré. Et au deuxième vice-président du parti, Clément Sawadogo, d’ajouter qu’ils disposent d’indices suffisant mais qu’il revient à la justice de faire son travail. « Nous n’avons pas dit que le CDP est responsable de la déstabilisation du pays. Des dignitaires de l’ancien régime sont impliqués dans la tentative de déstabilisation » a-t-il souligné. À ce jour, plus de 400 présumés terroristes sont dans la nasse des structures compétentes précise-t-il.
Pour ce qui est de la marche de l’opposition prévu pour se tenir le 29 septembre 2018, Simon Compaoré estime qu’il est tout à fait normal que l’opposition la tienne vu qu’ils ne sont pas satisfaits de la gestion du pouvoir. « Mais la marche as-t-elle sa raison d’être ? » se questionne-t-il. Pour lui, il serait mieux que tous mettent la main dans la pâte afin de procurer au Burkina Faso un meilleur vivre ensemble. Cependant il attire l’attention des uns et des autres par rapport à cette marche car pour lui si certains parlent de plan B cela pourraient entrainer des désagréments. « A cette marche vous ne verrai personne du MPP. Mais nous n’avions pas de problème concernant cela » a-t-il laissé entendre.
Les conférenciers ont au cours des échanges rendu un hommage aux forces de l’ordre qui œuvrent nuit et jour pour que le Burkina Faso puissent aller de l’avant.
Mireille Bailly