Putsch manqué : « j’ai reçu des ordres carrés et bétons », capitaine Oussène Zoumbri

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L’amendement du projet de déclaration du conseil national de la démocratie (CND), l’affaire des SMS, l’accompagnement du général au moment des évènements sont, entre autres, les points qui ont marqué le passage du capitaine ZOUMBRI ce mardi 18 septembre à la barre.

Durant ces deux jours passé à la barre, le capitaine reste formel sur certains de ses propos. Pour rester toujours dans ce cadre le capitaine Zoumbri continue à son corps défendant à avancer ses idées et à développer ses arguments pour se défendre afin de convaincre le tribunal. Ainsi, le procureur militaire s’est dit satisfait des réponses données par le capitaine aux différentes questions posées. Et la partie civile pour situer la responsabilité du capitaine lui demande est-ce qu’il a accompagné le général Diendéré. A cet interrogatoire, le capitaine indique qu’il n’a pas accompagné le général mais il a plutôt reçu des ordres carrés et bétons militaires du commandant Aziz Corogo.

AFFAIRE DE MESSAGERIE

Evoqué une fois de plus par le parquet les SMS échangés avec le lieutenant Limon, le capitaine trouve être acharné par cette histoire d’SMS par le parquet. « Je ne nie pas les relations avec le lieutenant Limon mais les sms que le parquet me prête ne sont pas les miens », s’est-il offusqué. Poursuivi, entre autres, de meurtres, de coups et blessures volontaires, le capitaine a catégoriquement nié tous ces chefs d’accusation. À l’entendre, il n’a jamais tiré sur quelqu’un ou ordonner ses hommes à tirer qui que ce soit lors des évènements. Et d’ajouter qu’il n’était même pas sur les lieux au moment des faits.

 

Selon le parquet, il a posé des actes entrant dans le cadre de la consommation de l’infraction. Lesquels ? Il s’agit selon le parquet de l’accompagnement du général après l’arrestation des autorités de la transition, l’envoi de ses hommes à la Place de la Nation, et sa participation à la rédaction du projet de déclaration du Conseil Nation de la Démocratie.

Pour le conseil de l’accusé, Me Adrien Nion, pour que la responsabilité d’une personne soit engagée dans ce cas, cela nécessite la réunion de trois éléments tels que l’élément légal, matériel, et psychologique. « L’élément légal y étant et les deux autres éléments n’y sont pas par conséquent mon client ne peut pas être reproché d’être responsable des morts. », a souligné le conseil de l’accusé.

Saaniayouor KPODA (Stagiaire)

 

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