Gestion des frontières : les membres du Conseil en session ordinaire à Ouagadougou

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L’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2018 du conseil des frontières a eu lieu le vendredi 21 septembre 2018 à Ouagadougou. Placée sous la présidence de Paul Kaba Thiéba, président du dit conseil, cette session a pour but d’évaluer la mise en œuvre des actions de gestion des frontières au cours de l’année 2017 et de donner des orientations pour l’année 2018.

Deux fois par an, le conseil des frontières se réunit en session ordinaire pour évaluer la mise en œuvre des actions de gestion des frontières et donner des orientations. Cette présente session s’inscrit dans cette dynamique et vise à évaluer la mise en œuvre des actions entreprises pour la gestion des frontières au cours de l’année 2017 et donner les orientations pour l’année 2018.

Pour Paul Kaba Thiéba, président du conseil des frontières, le Burkina Faso compte 3615 km avec ses six (06) pays limitrophes. Il estime de ce fait que si les frontières ne sont pas appréhendées, elles peuvent être source de conflit. C’est pourquoi dit-il : « il est impérieux d’œuvrer à la délimitation des frontières, de prendre les dispositions pour assurer une gestion efficace. Ainsi, au lieu que nos frontières deviennent des obstacles pour nos populations, elles seront des canaux, des espaces de partages pour nos populations ».

Selon le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, de la dernière session du conseil des frontières de l’année 2017 dix (10) recommandations ont été retenues . Il s’agit entre autres de : la mise en place d’une stratégie de communication de masse sur la gestion des frontières ; l’appropriation par les structures faitières des collectivités territoriales des référentiels et des projets / programmes de gestion des frontières ; la diligence dans le processus de bornage de la frontière Burkina-Niger et le règlement du différend frontalier Burkina-Benin.

Par ailleurs, il a signifié que si aujourd’hui l’on se réjouit de quelques avancées significatives sur certains dossiers, force est de reconnaitre que de nombreux impératifs d’ordre matériel et financier méritent une attention particulière. Et d’ajouter que cela permet une prise en charge conséquente des dossiers relatifs au bornage des frontières et au contentieux qui oppose notre pays aux autres pays voisins.

Les résultats attendus

Au terme de la session il est attendu :

Le procès-verbal de la dernière session ordinaire du Conseil des Frontières adopté ;

le point de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session ;

Le point de la mise en œuvre des référentiels de gestion des frontières et le programme de gestion intégrée des Espaces Frontaliers au Burkina (ProGEF) soit présenté aux membres du Conseil des Frontières pour une meilleure appropriation de ses interventions ;

Le point du processus de bornage de la frontière Burkina-Niger ;

Le point du dossier relatif au différend frontalier Burkina-Bénin ;

Les orientations au titre de l’année 2018 soit définies et des recommandations.

Wendemi Annick KABORE

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