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Le ministère des Ressources Animales et Halieutiques a organisé un atelier le mardi 2 octobre 2018 à Ouagadougou. L’objectif était de faire le point des avancées dans la mise en place ou l’exécution des programmes nationaux de biodigesteur et échanger sur les soutiens qui permettront d’accélérer la dynamique.
C’est dans le but de lutter contre l’insécurité alimentaire et énergétique, la pauvreté, la dégradation de l’environnement et les changements climatiques que le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère des Ressources Animales et halieutiques a opté pour la technologie du biodigesteur. En effet, cette technologie est une réponse à ces préoccupations citées ci-dessus mais également une accélération au développement de la résilience des populations, selon le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sommanogo Koutou, « Le biodigesteur en terme simple, est une technique qui permet de transformer la bouge d’animaux en biogaz utilisé pour la cuisine et le compos pour enrichir le sol, et cela sert à faire de l’électricité. Cette technologie est une réponse aux préoccupations dont les ménages ruraux font face » a –t’il indiqué
Le Burkina Faso est convaincu que la technologie du Biodigesteur va contribuer fortement à la transformation structurelle de son économie d’où son implication depuis 2010 à sa vulgarisation. « La mise en œuvre de ce programme a enregistré des résultats tangibles qui justifient que nous soyons ensemble aujourd’hui » a confié Sommanogo Koutou. En effet, le présent atelier a pour but d’examiner les projets des textes fondateurs de l’organe régional de promotion de la technologie du biodigesteur.
Les participants membres de la Zone Soudano-Sahélien à l’écologie fragile vont 72 heures durant examiner minutieusement les problèmes écologiques qui leur sont communs en vue de trouver une solution palliative pour leurs populations. C’est à cet effet que le Secrétaire Général du ministère des ressources Animales et Halieutique, Jean Marc Sinka a laissé entendre que « Nos populations nous pressent de nous saisir des préoccupations qui les affectent quotidiennement. La lutte pour la sécurité alimentaire et énergétique dans un contexte de changement climatique de plus en plus prononcé est l’une de leurs préoccupations majeures, dans la Zone Soudano-Sahélien ». Avant d’ajouter que « la sagesse populaire nous apprend que quand la maison de votre voisin brule, la vôtre est aussi en danger ».
Flore Kini (Stagiaire)