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L’Association des Femmes Juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a initié un forum ce mercredi 10 octobre 2018, à Ouagadougou au profit des représentantes des partis politiques et de la société civile afin qu’elles échangent sur la problématique de la participation des femmes et des jeunes filles à la vie politique, notamment la question de l’effectivité de la loi sur le quota genre.
La loi sur le quota genre a été voté en 2009 offrant les mêmes droits, les mêmes avantages et surtout presque le même pourcentage de représentation des femmes et hommes dans les instances politiques ainsi que celles de la prise de décision. Mais neuf (09 ans) après, l’état des lieux montre que malgré l’adoption de cette loi la représentativité des femmes au niveau des instances politiques est toujours faible, a indiqué la présidente de l’association, Clarisse Zoungrana. En effet, à entendre la présidente, la participation des femmes au niveau des instances de la prise de décision est entravée par de nombreux obstacles. Parmi ces obstacles il y a, entre autres, l’idéologie patriarcale, le manque de volonté des partis politiques, les difficultés socio-économiques.
C’est dans ce cadre que l’Association des Femmes Juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a initié un forum ce mercredi 10 octobre 2018, à Ouagadougou dans le cadre du projet « Contribution à l’effectivité de la loi sur le quota genre pour une meilleure représentation des femmes et des jeunes filles en politique au Burkina Faso »
« Nous voulons échanger avec les personnes ressources pour identifier les obstacles qui entravent l’effectivité de la loi sur le quota genre afin de proposer des solutions pour y remédier», a fait savoir la présidente de l’association des femmes juristes du Burkina Faso.
Saaniayouor KPODA (Stagiaire)