[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
C’est une partie de l’édifice de la mosquée qui a rompu sous les effets de la saison hivernale. Face à cette situation inquiétante, aux accusations de détournement des populations, le comité de suivi de la réhabilitation de la mosquée « plaide non coupable. » Néanmoins, Il soutient que les dégradations partielles constatées sur la mosquée ont permis de prévenir une éventuelle catastrophe.
Pour sauver d’urgence la mosquée de Dioulassoba qui « tire dangereusement sa révérence », le comité de suivi par la voix de son porte-parole a entrepris des rencontres avec plusieurs acteurs en vue de recueillir des « propositions constructives » pour faire face à la situation du moment. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un comité d’intervention urgent composé de cinq jeunes ayant entre autres un savoir-faire en maçonnerie de terre crue, de l’architecte et de l’entrepreneur. Selon les conférenciers, ce comité d’urgence a décelé plusieurs insuffisances dans la réhabilitation de la mosquée. Ces insuffisances sont entre autres liées au choix de la chaux vive mélangée au sable comme revêtement en contexte aux matériaux utilisés sur la bâtisse, au mauvais traitement et à l’utilisation du bois qui ont pour conséquence de détruire le mur au contact de la pluie.
Daouda Soura porte-parole du comité de suivi rassure l’opinion publique nationale, internationale, l’UNESCO et les nombreux donateurs que les dégradations constatées ne vont pas conduire à l’écroulement de la mosquée. À en croire les conférenciers, les travaux se poursuivront pour l’acheminement de la 2e phase.
La réhabilitation de la mosquée de dioulassoba a pour finalité de faire inscrire la grande mosquée de dioulassoba au patrimoine mondial afin de bénéficier de nombreuses retombées et lui donner une plus grande notoriété selon le comité en charge du suivia des travaux de réhabilitation.
Mathéo Dabiré (correspondant)